Nos activités

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La danse tahitienne :

Autrefois, la danse était liée à tous les événements de la vie. Les Polynésiens dansaient pour manifester leur joie mais aussi pour accueillir des visiteurs, défier un ennemi, triompher dans une compétition, implorer les dieux ou accompagner les grandes assemblées solennelles des marae.

C’était également un moyen d’exprimer les sentiments, de laisser son corps parler. La danse était aussi utilisée à but éducatif, elle permettait d’enseigner les histoires ou les légendes de la Polynésie. La danse était avant tout un moyen de s’amuser et d’amuser.

Aujourd’hui, la danse se pratique essentiellement à l’occasion des concours organisés durant les festivités de juillet : le heiva. Deux concours principaux sont ouverts, l’un aux groupes, dits «professionnels» (hura tau) et l’autre aux amateurs (hura avaitau). C’est à ce moment que l’on peut admirer les plus beaux spectacles. Des prix parallèles récompensent les meilleurs costumes, les meilleurs musiciens, les meilleurs danseurs individuels, etc. Mais, on peut également voir d’excellentes prestations dans les grands hôtels de Tahiti où les groupes donnent des spectacles plusieurs fois par semaine.

Les différentes danses 555414_10201968574925935_1460363731_n

OTE’A, danse interprétée par toute la troupe (OTE’A AMUI), illustre le thème principal du spectacle. Tous les danseurs évoluent en colonnes sous la direction du RA’ATIRA (chef de groupe). L’orchestre joue uniquement des percussions. Le OTE’A VAHINE et le OTE’A TANE sont ici interprétés conjointement par les femmes et les hommes.

APARIMA est une danse plus sensuelle dans laquelle les mouvements des mains jouent un grand rôle. Elle se reconnaît facilement grâce aux gestes qui miment des scènes de la vie quotidienne. La tenue vestimentaire est différente également, puisque le pareu est de rigueur à la place du more. Des accessoires sont utilisés au cours de l’aparima, comme des filets de pêche, des pagaies, etc. L’orchestre entonne généralement un chant que les danseurs reprennent en chœur. Guitares et ukulele accompagnent l’ensemble rythmé par les lourds pahu (hauts tambours).

PAO’A est une danse plus récente, très rythmée. La plu part du temps, l’orchestre s’installe au milieu de la scène et les danseurs se placent en demi-cercle autour des musiciens. Hommes et femmes sont accroupies côte à côte et tapent dans leurs mains ou sur leurs cuisses. Le ra’atira, ou un personnage principal de la scène, lance des messages chantés auxquels tout le monde répond de façon scandée. Des interventions en solo des bons danseurs peuvent aussi agrémenter le spectacle.

HIVINAU est en général la dernière danse du spectacle, également appelée ori faa’ohu. Cette danse en cercle est interprétée par les hommes et les femmes qui tournent dans des directions opposées. Aux Marquises, dans les Tuamotu ou aux Australes, il existe quelques variantes que le public a la chance de découvrir chaque année lors du Heiva.


Ecole de musique traditionnelle Maohi :

Dans le cadre de nos activités, nous vous proposons également deux cours de musique traditionnelles Maohi.

Les cours se dérouleront tous les lundi soirs de 18h à 19h pour les débutants et 19h à 20h pour les confirmés à l’ancienne école de Bel Air à Salon de Provence.

On y apprendra à jouer du yukulele et kamaka, ainsi que l’apprentissage du Toere et des différentes percussions Polynésiennes, de façon intuitives et originales à la mode tahitienne, par notre « maestro » Christian.

Venez faire un essai gratuit en toute convivialité et vous changer les idées, en vous plongeant dans le monde fascinant et lancinant des chants et rythmes Maohi.